La technique humide
La technique humide est plus récente et plus dynamique que la méthode à sec. Elle demande l'humidification préalable du papier.
Après cette humidification l'aventure commence, les pigments entrent en jeu; déposés sur le support, il faut les faire fusionner, les guider, les structurer.
Pour l'aquarelliste c'est l'interprétation du sujet qui compte en fonction de son ressenti; il ne s'agit pas de copier la nature, la photographie sera toujours plus habile que lui pour le faire.
L'apprentissage de cette technique humide est long et difficile car il nécessite une bonne connaissance du cycle de l'eau et des pigments.
C'est en effet le degré d'humidité du papier qui guidera chaque action du pinceau
Cette humidité varie elle aussi selon différents critères :
_ la méthode utilisée pour mouiller le papier : immersion totale, immersion partielle, pulvérisation
_ la façon de préparer le papier : tendu sur planche ou sur châssis, déposé sur un support imperméable sur la table de travail
_ la qualité du papier utilisé :
+sa composition : cellulose ou coton les deux ont leurs qualités et leurs inconvénients,
+son grain depuis le fin jusqu'au torchon
+son grammage
_les pinceaux : petits gris, martre, synthétique avec ou sans réserve d'eau ,les brosses...........
_ et les pigments qui selon leurs critères pénètrent plus ou moins dans le papier :ceux qui teignent et ceux qui sédimentent sans parler de leurs alliances qui peuvent être homogènes ou granuleuses « et les impondérables qu'il faut apprendre à maitriser ».
Bien sûr certains feront ce chemin seuls mais c'est tellement plus agréable de le faire en groupe, de profiter de toutes ces recherches faites par Jean-Louis Morelle, Isabelle Gagneux.
Quelques démos
+notions de base pour peindre à l'aquarelle
+la magie de l'eau à la base de l'aquarelle